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Introduction
 

 

REQUIEM IBÉRIQUE

Arêtes de poissons décharnés, têtes de taureaux aux cornes immenses et aux orbites vides, crânes humains défoncés, gisants aux allures de christ morts : Felipe Vincenot peint inlassablement les mêmes signes obsessionnels comme autant d’exorcismes pour endiguer la voracité de la mort.

La peinture de Felipe Vincenot est une peinture de requiem ibérique. D’origine espagnole par sa mère, il voit le monde comme une corrida de forces contraires et disproportionnées acharnées à se détruire, et malgré leur formidable vitalité, ses toiles semblent brûlées par le souffle de la mort.

Même s’il use souvent de couleurs franches, qu’il étale parfois en de grandes zones d’une pureté quasi abstraite, aucune harmonie, jamais, ne peut arrêter le savant chaos qui nous sert de vie. Aussi sa gamme est-elle souvent ocre et terreuse, voire blanche et noire, comme si son inventaire morbide était réalisé avec la poussière même du sol, dans la chaleur sèche du sud de l’espagne.

Malgré quelques points de rencontre, ses gri-gri totémiques n’ont donc rien de commun avec les graffitis africains de basquiat. Il n’est pas du tout question ici de sauvagerie underground, de palissades gueulardes ni de mot d’ordres urbains. Felipe Vincenot ne se contente jamais d’enregistrer le monde qui l’entoure. Immergé dans la vie, il n’en retient que ses aspérités emblématiques.

Quelle chance peut avoir une telle peinture aujourd’hui ? Brutale, vivante, elle a le malheur de n’avoir pas le nez collé à notre société. Elle n’en reprend aucun des tics et des tares, de la publicité, au sexe ou à la consommation.

Moderne et inactuelle en même temps, elle se fiche de la modernité. Sa beauté, à la fois austère et évidente, gêne les esthètes en mal de cheveux à couper en quatre. Et pire que cela, elle refuse absolument de jouer le jeu du prêt à porter contemporain, conçu pour durer l’espace d’une saison. tel est son drame et sa nécessité.

EMMANUEL DAYDE, catalogue jeune peinture, 1991.

 

 
Expositions / Publications

 

Expositions Individuelles

Espaces Atypiques - Paris octobre 2016/janvier 2017

Peintures-collages -à l'usine 34 - Aubervilliers 2013

La tête dans le sac - Chez Nicolas Chibaeff - Paris 2012

Galerie Frichez nous la paix - Paris 2011

La Blanchisserie show room - Boulogne nov-dec 2010

Petits hommes fragiles - Paris 2009

Chez Nicolas Chibaeff - Escrituras Escondidas - Paris 2008

Galerie Karaly - Primavera - Paris 2006

17 ème Parallèle - Mapamundos - Paris 2005

Galerie Annie Stansal - C'est l'amour 2 - Paris 2004

Galerie Annie Stansal - C'est l'amour 1 - Paris 2003

Galerie Charles de rose - Etres - Paris 2001

Galerie Chomarat - Avant la victoire - Lyon 2000

Galerie Marine Stirn - L'art pour le dérangement – 1996

 

Expositions Collectives

Galerie Utens - Paris 2015

usine 34 – aubervilliers 2013

Galerie La blanchisserie - Boulogne-Billancourt 2008

Palais de tokyo - Festival des squats - Paris 2003

Kurtfurstendamm - Franzosische ansichten - Berlin 2001

Colchester - Humanature - Grande Bretagne 1992

 

Salons

Salon de Montrouge - 2001

Salon de Montrouge – 1999

Grand Palais – Jeune peinture - 1991

 

Publications

Père et mère (Yves Haddad) - 2011

Technikart (USA) - Mars/avril 2011

Artension n°10 – Article de Thibaud Grand – 2003

Libération – Article de Anne Marie Fèvre – 2003

Catalogue Jeune Peinture – Article de Emmanuel Daydé – 1991

7 à Paris – Article de Emmanuel Daydé – 1990

(dossier de presse, .pdf, 12 mo)

 

En Projet

Expositions collectives à la galerie Paz y Comedias, Valencia (espagne)
ainsi qu'à la Woolffgallery à Londres.

 

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A propos de Felipe

atelier2006

 

Beaux-Arts de Nancy.
Influence des débuts: Goya, Gauguin, Picasso, Basquiat, Penck…

Enfance et adolescence contrastées entre la grisaille de l’est de la France et la lumière du sud de l’Espagne, où vivait sa grand-mère maternelle.

 

( ci-contre, Felipe dans son nouvel atelier à Aubervilliers )

 

A son arrivée à Paris, il connaîtra l’errance de la rue.

Il va être ensuite influencé par ses voyages en Afrique ainsi que par son expérience des grands ateliers collectifs, des squats artistiques.

Aujourd'hui, Felipe peint dans son atelier en banlieue parisienne.

( ci-contre et accueil, Felipe Vincenot photographié par L'Atlas )

felipe

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